
En 1947, Vulcain dévoila sa montre réveil-bracelet Vulcain Cricket. Le modèle fit alors sensation. D’abord parce qu’il offrait une fonction originale qui avait séduit à l’époque des montres de poche. Ensuite parce que son système astucieux de double fond de résonance lui conférait une sonorité exceptionnelle, à la fois fine et très audible.
On l’appela, dès les premières années de sa production, « la montre des présidents« . Ce n’était en rien un souhait de la marque mais elle avait acquis une sorte de statut officieux de garde-temps des présidents des États-Unis. De Harry S. Truman à Bill Clinton, tous ont reçu et porté au poignet une montre Cricket. Certains d’entre eux, comme Eisenhower, Richard Nixon ou encore Lyndon Johnson, en ont laissé une trace photographique posant avec leur Vulcain Cricket. Ce qui n’est pas rien quand on sait à quel point l’horlogerie américaine fut protectionniste vis-à-vis de la concurrence suisse. Les qualités techniques des montres Vulcain Cricket étaient telles qu’explorateurs et aventuriers les plébiscitèrent. Et dès les années 50, la marque devint partenaire d’expéditions célèbres en mer et en montagne.

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De toutes les complications, la fonction réveil de la Vulcain Cricket est sans doute la plus utile au quotidien. Elle rassure en permettant de se souvenir d’un rendez-vous ou de se réveiller à une heure programmée. Le son caractéristique de la Vulcain Cricket donna son nom au modèle. La légende veut qu’elle ait été ainsi baptisée après la visite du physicien Paul Langevin dans les ateliers de Vulcain, situés alors à la Chaux-de-Fonds. Celui-ci aurait alors suggéré aux ingénieurs de reproduire le bruit du grillon, insecte offrant une sonorité toute particulière, audible à grande distance. Le succès de la Cricket fut immédiat et donna à la marque une image sympathique et porteuse de fraîcheur. Les versions contemporaines ont conservé le charme de cette première création.